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Le système immunitaire, c’est le système qui assure notre immunité, qui nous protège, contre les agressions bactériennes ou virales aussi bien que contre les agressions chimiques.

J’ai mis un certain nombre d’années à appréhender que le système immunitaire était « la Clé de voûte » de la santé.
Qu’un système immunitaire fort équivaut à « zéro maladie ».

En effet, ce n’est que lorsque le système immunitaire s’affaiblit que des affections comme les maladies auto-immunes ou les cancers peuvent se développer.

Mais, comme tout chef d’œuvre, et le système immunitaire en est bien un, il faut l’entretenir, il faut le cultiver et non pas le détruire comme la médecine moderne le fait, malheureusement fréquemment, avec les immuno-suppresseurs.
Le système immunitaire comme le reste du corps nécessite du carburant.
Le carburant est ce que nous ingérons quotidiennement par la bouche.
Malheureusement la « malbouffe » est au menu, un peu partout dans le monde.

De nombreuses personnes font plus attention au carburant qu’ils mettent dans leur voiture qu’au carburant qu’ils ingurgitent pour se nourrir.

Il est temps, dans ce chapitre de citer et de mettre sur le devant de la scène, un médecin pour lequel j’ai le plus grand respect.

Il s’agit du docteur HIROMI SHINIA qui est chef de l’unité de chirurgie endoscopique au Beth Israel Medical Center à New York et professeur de chirurgie au Albert Einstein College of Medicine.
Le Prof. Shinia a, entre autres, écrit deux livres remarquables : « The Enzyme Factor » et « The Microbe Factor ».
Plusieurs éléments qui suivent sont issus de ces deux livres.

Ce médecin nous rappelle des vérités toutes simples qui ne m’ont jamais été enseignées sur les bancs de l’université.

Comme par exemple :

« Il est temps de ramener la discussion, concernant le système de santé, autour de la santé plutôt qu’autour de la maladie. »

On ne nous a jamais enseigné ce qu’il fallait faire pour être en bonne santé.

Cela devait être évident ?

Prof. Shinia nous rappelle l’importance de l’alimentation et de notre connexion à la nature.

Les intestins ne sont pas seulement de longs tubes étroits, ce sont nos premiers points de connexion avec la Terre.

C’est là, que la Permamédecine rejoint la Permaculture.

La qualité de notre environnement a un impact direct sur la nourriture que nous produisons et dont la consommation va déterminer la condition de nos intestins et à terme de notre santé.

Il est extrêmement rare d’avoir un médecin qui recommande un programme diététique dont le but serait une absorption optimalisée de « l’énergie vitale » des aliments pour améliorer la santé des intestins.

La vitalité de nos intestins est dépendante des bactéries qui s’y trouvent et n’oublions pas que nous sommes composés de dix fois plus de bactéries que de cellules.

Un corps humain est composé d’environ 10 puissance 13 cellules et contient 10 puissance 14 bactéries.

Les micro-organismes habitent dans notre corps comme ils habitent partout sur la planète Terre.

Un gramme de terre fertile contient 100 millions de micro-organismes alors qu’un intestin humain en contient un milliard de milliards.

Et, il est temps que la médecine tente de tisser des liens de collaboration, de participation, « d’amitié » entre les bactéries qui sont autour de nous et celles qui sont en nous.

Et, en cela l’alimentation est fondamentale.

Nous pouvons vivre jusqu’à un âge très avancé en super santé et avec une vitalité « décoiffante »…si nous avons de bons intestins.

Les activités des micro-organismes ont aussi un rôle indispensable dans la relation entre les intestins et notre système immunitaire.

Il y a différents types de cellules immunitaires, telles que les macrophages, les lymphocytes et les neutrophiles qui travaillent dans nos intestins.
Ils nous protègent des pathogènes que nous aurions pu ingérer.

De bonnes bactéries, comme les lactobacilles activent ces cellules immunitaires.

Deux tiers du système immunitaire sont concentrés dans les intestins.

Le Prof. Shinya insiste aussi beaucoup sur l’utilité des enzymes, il y a, d’ailleurs, consacré un livre : « The enzyme factor ».

Les enzymes servent de catalyseurs pour les réactions chimiques nécessaires aux organismes vivants.
Nous connaissons entre 3’000 et 5’000 variétés d’enzymes dans le corps humain.
La majorité des ces enzymes sont synthétisés par les bactéries de l’intestin.

La nourriture fermentée contient beaucoup d’enzymes et c’est pourquoi ce type d’alimentation est fortement recommandé.
Par exemple les yoghourts fermentés, la soupe miso, le soja, le vinaigre, la choucroute.

Tous les travaux effectués dans nos intestins par les bactéries, les enzymes et les cellules immunitaires sont étroitement liés.

Les recommandations alimentaires du Prof. Shinya sont les suivantes :

  • 85 à 90 % de nourriture à base de plantes dont :
    50% de graines complètes, de riz brun, de pâtes et de pain complet, de lentilles et de graines de soja
    30% de légumes verts et jaunes et de légumes racines comme les carottes, les pommes de terre, les betteraves blanches et rouges, le céleri, les navets, l’onagre, les oignons sans oublier les algues et puis :
    5 à 10% de fruits, de graines et de noix.
  • Enfin, 10 à 15 % de protéines animales :
    Des poissons, plutôt de petite taille, les gros, par le système de la chaine alimentaire, sont plus contaminés par du Mercure, de l’Arsenic et du Plomb entre autres.
    Des volailles, du poulet, de la dinde, du canard, en petite quantité.
    Le bœuf, l’agneau, le veau et le porc doivent être limités voir évités.
    Des œufs.
    Du lait de soya et du fromage de soya, du lait de riz et du lait d’amandes.

Les aliments à éviter :

  • Les produits laitiers animaux
  • Le thé noir, le café
  • Les sucreries et le sucre
  • Le chocolat
  • L’alcool

Le professeur Shinya conseille encore de manger 4-5 heures avant d’aller se coucher, de mâcher chaque aliment 30 à 50 fois, de faire une sieste après le repas de midi, de faire de la méditation, de pratiquer la pensée positive, de faire de grandes respirations 4-5 fois par heure, enfin, d’être dans la joie et dans l’amour qui vont parfois « booster » vos enzymes d’une manière miraculeuse.
Dans ce sens et par cette philosophie, on est au cœur de la Permamédecine.

Au vu de ce programme, il n’est pas surprenant de dire que l’on est à mille lieues de l’enseignement universitaire qui veut faire des médecins, des « technocrates » sachant dispenser des médicaments pour « gommer » les symptômes.

La vie moderne est évidemment aussi très loin des préceptes de ce professeur japonais et en fonction de tout ce qui précède, nous ne sommes pas étonnés du fait que nos systèmes immunitaires soient affaiblis.
Et, c’est bien là, la pierre d’achoppement de la médecine occidentale actuelle.

L’affaiblissement du système immunitaire est global.
On voit de plus en plus de maladies auto-immunes qui ne sont que l’expression d’un système immun-agressif puisqu’il s’attaque à son propre corps.
Mais, n’est agressif que le faible, c’est une loi universelle.

C’est comme le petit chien, plus il est petit plus il aboie dans tous les sens.
C’est un Yang apparent sur un Yin faible.

Malheureusement, la médecine moderne qui ne traite les patients que par des « anti », soigne les maladies auto-immunes, dont on a vu qu’elles n’étaient que le reflet d’un système immun affaibli, par des médicaments immuno-suppresseurs qui affaiblissent, encore d’avantage le système immunitaire.

Un des médicaments les plus utilisés en médecine, en dermatologie et en rhumatologie, en particulier, est la cortisone qui est un anti-inflammatoire et qui a la particularité d’affaiblir le système immunitaire.
De surcroit, elle provoque des atrophies des tissus, de l’ostéoporose, de la rétention d’eau etc.

Le nombre de cancers est en constante augmentation et selon un article de l’OMS, publié en 2020, les cas de cancer vont augmenter de 50%.

Un article du journal « Lancet », révélait récemment qu’en 2017, il avait été recensé dans le monde 48.9 millions de cas de septicémies (infection du sang) avec 11 millions de décès soit 1 décès chaque 20 minutes.

On voit donc bien, au travers de ces quelques exemples combien nos systèmes immunitaires sont altérés par notre type d’alimentation, par les traitements médicamenteux et par bien d’autres causes que nous aborderons dans les chapitres suivants.