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Que se cache-t-il derrière ce nom barbare ?

En fait, c’est une thérapie toute simple, très efficace, extrêmement bon marché et qui ne génère aucun effet secondaire.

Elle consiste simplement à prélever une petite quantité de sang (env. 5 cc), dans une veine, et à la réinjecter immédiatement dans un muscle généralement le fessier, qui par sa taille est relativement prédisposé à recevoir ce sang.

Mais cela pourrait être n’importe quel muscle.

Et à quoi peut bien servir une telle pratique ?

Ce mode de faire va provoquer une réaction de tout l’organisme qui va se mobiliser pour éliminer ce sang qui en réalité n’a pas à se trouver à cette endroit et qui va être considéré comme un « étranger ».

Pour éliminer les « déchets », les corps étrangers, les allergènes, les virus mis hors d’état de nuire par les anticorps ou encore les bactéries annihilées par les antibiotiques, l’organisme dispose d’une « arme fatale », les macrophages.

Et, c’est exactement ce que recherche cette autohémothérapie, c’est à favoriser le développement, la multiplication des macrophages qui vont être « mobilisés », comme à l’armée, pour nettoyer ce sang qui n’a rien à faire dans ce muscle.

Il a été mesuré que le taux de macrophages dans le sang qui est d’environ 5% va être multiplié par quatre par l’autohémothérapie et ce durant 5 à 7 jours, c’est à dire le temps que va mettre l’organisme pour se débarrasser de ce sang injecté, volontairement, au mauvais endroit.

Par la suite, si l’on veut continuer cette stimulation du système réticuloendothélial, une partie très importante de notre système de défense, il va falloir répéter l’injection décrite ci-dessus à raison d’environ une fois par semaine.

Il n’est pas inintéressant de savoir que dans les cancers, les cellules néoplasiques reconnues comme étrangères, par les cellules porteuses du « self », les lymphocytes, sont, elles aussi, éliminées ou phagocytées par ces macrophages, un peu « hommes à tout faire » du corps humain.

Cette méthode, qui a rendu d’énormes services surtout dans le domaine de l’infectiologie, nous le verrons peu après, date de plus de cent ans et a presque disparue depuis la survenue des antibiotiques dans les années 40 au 20ème siècle.

Elle a été utilisée, à l’époque, pour toutes sortes d’infection, en particulier dans les amygdalites, dans les acnés graves, dans les infections post-opératoires, fréquentes avant les antibiotiques.

Cette thérapie, par le fait qu’elle stimule le système immun a permis d’améliorer voir de guérir nombre de maladies auto-immunes comme la sclérodermie, le lupus érythémateux disséminé, les myasthénies, le purpura thrombocytopénique, etc.

Il est également à relever que les allergiques sont grandement amélioré par cette méthode.

En définitive, comme on l’a déjà vu, à maintes reprises, dans ce petit ouvrage, avec un système immunitaire fort, il n’y a pas vraiment de place pour la maladie ou le « mal a dit ».

Cette méthode peut être utilisée à tout âge et aussi longtemps que la santé des patients est fragile et nécessite une sollicitation plus importante ainsi qu’un renforcement de son système de défense.