Header1
Permamédecine, une autre approche pour mieux soigner

L’histoire et l’œuvre du Dr. Albert Schweizer, médecin, pasteur, philosophe et musicien remarquable, qui avait ouvert un dispensaire et pratiqué à Lambaréné au Gabon, ont été un déclic dans ma vie.

En effet, c’était en 1953, j’avais alors sept ans et c’est la lecture de la biographie de ce grand homme qui m’a fait découvrir tout ce que ce médecin d’origine Alsacienne avait réalisé en Afrique après avoir créé et développé un hôpital dans la forêt équatoriale.

J’en ai été très touché et même fasciné.
J’ai, alors, décidé que je voulais moi-même devenir médecin.
C’était une vocation.

Durant la suite de mon enfance et de mon adolescence, je me suis intéressé à tous les articles que je trouvais et qui concernaient la médecine.
Et, dans l’optique de devenir médecin, j’ai fait des études classiques au Collège Calvin de Genève et j’ai obtenu ma maturité latine ou mon baccalauréat en1966.

Puis, ce fut l’Université où, après de longues études, j’ai décroché ce diplôme de médecin, tant désiré, en 1973.

Une formation post-graduée de 5 ans, en milieu hospitalier, m’a permis d’obtenir un doctorat, par un travail en hémostase, sous la direction du Docteur Claude Bouvier, puis un titre de spécialiste en médecine interne générale.

Ce fut, ensuite, l’installation, comme médecin de famille en 1978, à Coppet, petit village médiéval au bord du lac Léman où avait pratiqué, pendant quarante ans un ami de mon père.

Durant les premières années de mon activité, j’ai appliqué les « recettes » que m’avait enseigné le « système médical ».
Et si, l’industrie pharmaceutique qui est à la base de ces « recettes » me permettait, en général, de soulager les patients, j’observais de très nombreux cas de récidive.

Que cela soit des douleurs, articulaires ou autres, des troubles du sommeil, des infections urinaires etc., il fallait systématiquement renouveler les ordonnances pour des « antis », antidouleurs, antiinflammatoires, antibiotiques etc.

On ne nous avait pas enseigné à chercher l’origine des douleurs, l’origine des inflammations, l’origine de ces « feux », l’origine des infections.

Durant nos études de médecine qui étaient difficiles et fastidieuses, nous devions ingurgiter une quantité très importante d’informations pour pouvoir passer au travers de ce « laminoir » que représentaient le premier, le second, le troisième examen propédeutique puis, pour terminer, les examens finaux de médecine.

Nous étions, alors prêts et autorisés à prescrire les fameuses « recettes », concoctées par l’industrie pharmaceutique qui comme chacun le sait dirige la médecine et qui devaient éliminer les symptômes.
Nous étions « formatés » pour répéter, pour « ânonner » ce que les professeurs nous avaient enseigné même si cela, parfois, nous semblait illogique voir à rebours du bon sens comme nous allons le voir par la suite.

Jusqu’à ces premières années de pratique de la médecine générale, attaché, tout d’abord, à réussir mes études puis à organiser mon installation, je ne m’étais pas vraiment rendu compte de cette énorme lacune, la non-recherche de l’étiologie, de l’origine des maladies.
Il fallait, juste, « gommer » les symptômes.
Il fallait juste obéir au « diktat » de l’industrie pharmaceutique.
Ce que j’ai fait, comme un bon petit soldat, pendant 4 à 5 ans.

C’est alors que j’ai eu le privilège de découvrir puis d’étudier l’Homéopathie

En Homéopathie, on ne soigne pas un symptôme, on soigne un patient, dans sa globalité et surtout on essaie de corriger un déséquilibre pour éviter des récidives itératives.

Ce fut une révélation.

J’ai eu, par la suite, énormément de plaisir à écouter les patients, à décortiquer leur mode de vie pour tenter de comprendre leurs problèmes.

Un peu, comme Sherlock Holmes, j’ai essayé, de résoudre les énigmes que l’on me présentait, de trouver des solutions pour ensuite donner le remède homéopathique qui pratiquement, dans tous les cas générait des améliorations, parfois des guérisons miraculeuses et qui ne provoquait quasiment jamais d’effets secondaires.

Le serment d’Hippocrate n’est-il pas « Primum non nocere » qui veut dire, d’abord ne pas nuire.

J’ai pratiqué avec plaisir et même avec bonheur, l’Homéopathie pendant près de quarante ans.

Puis, au début des années 1990, je me suis intéressé et j’ai étudié une autre forme de médecine holistique, la médecine chinoise.

Une fois, encore, j’ai remis en question ce que les études classiques m’avaient enseigné.
La Loi du Tao, base de cette médecine, m’a permis de mieux comprendre les mécanismes par lesquels les maladies se génèrent.

Elle est un complément idéal de l’homéopathie.

Une des premières phrases du Tao chinois est que l’Homme est un élément qui vibre entre Ciel et Terre.

L’Homme est dépendant des énergies du Ciel et de la Terre.

Il n’y a pas de dichotomie entre l’Homme et la Nature.

Il faut aussi soigner la Nature et la Terre, en particulier, si l’on veut soigner les Hommes.
C’est un principe fondamental de la permamédecine comme nous allons le voir ultérieurement.

À partir de 2007, interpellé par les pollutions multiples de la planète Terre, j’ai commencé à chercher des solutions pour détoxifier, pour dépolluer les patients.

J’ai, donc, fait une formation dans ce domaine et j’ai passé le diplôme de l’IBCMT (International Board for Clinical Metal Toxicology) en Hollande, sous la férule du Professeur Van der Schaar.
Cette formation concerne la Chélotherapie qui est une méthode de détoxification dont le nom vient du mot grec “chele”et qui signifie la pince de crabe.

Cette thérapie, étant malheureusement très mal connue, je pense qu’un petit historique n’est certainement pas inutile.

C’est en 1893 qu’un scientifique Suisse, Walther Werner met en évidence une structure chimique « liante » octahédrale en anneau avec un ion métallique en son centre.
En 1920 Morgan et Drew proposent le mot « chelation » pour définir l’action d’une structure hétérocyclique qui saisit un métal comme une pince de crabe.

Le Lewisite, une combinaison d’acétylène et d’arsenic trichloride découvert par Julius Arthur Newland en 1904 est un complexe chimique qui, quand il est absorbé par l’homme, provoque un état d’affaiblissement, une paralysie puis la mort des personnes atteintes.
Durant la dernière guerre, l’armée allemande eut le projet d’utiliser ce produit très toxique contre les troupes alliées.

Son antidote, le British Anti Lewisite (BAL) fut synthétisé à l’Université d’Oxford en 1940.

Ce BAL est un produit très connu et toujours utilisé comme un très bon chélateur de l’Arsenic.

Par la suite, l’industrie chimique développa différents autres produits chélateurs comme l’EDTA qui a permis de détoxifier nombre de patients atteints de Saturnisme (intoxication au Plomb), comme les ouvriers qui devaient repeindre les bateaux de l’armée, en métal, qui en plein soleil, dégageaient beaucoup de vapeurs de Plomb.

Les produits chélateurs sont des complexes naturels ou chimiques qui ont la particularité d’attraper les métaux lourds, comme une pince de crabe, et de les faire sortir du corps par les émonctoires, les organes d’élimination comme les intestins, les voies urinaires, la peau etc.

Cela permet de soulager le système immunitaire d’une charge toxique qui l’empêche de fonctionner normalement.
Et, malheureusement, nous sommes tous plus ou moins intoxiqués, je reviendrai, en détail, sur ce point fondamental dont on ne parle que beaucoup trop peu en médecine

Cette méthode de nettoyage du corps, de détox, m’a permis d’obtenir des résultats extrêmement favorables dans bien des domaines, en particulier dans des cas lourds comme des maladies auto-immunes, des cancers, des syndromes de fatigue chronique, des fibromyalgies, des électrosensibles etc.

Ce type de nettoyage parait évident.
Il va permettre aux autres thérapies de mieux fonctionner.

Comment soigner un patient intoxiqué ?

Les peintres en bâtiment savent bien que, avant de repeindre une surface, il faut, en première intention, la « lessiver » pour que la nouvelle couche de peinture accroche mieux.

Après une dizaine d’année de chelothérapie couronnée de beaucoup d’améliorations, voire de succès thérapeutiques pour les patients, les autorités sanitaires, encore une fois dirigées par l’industrie pharmaceutique, m’ont interdit de poursuivre cette thérapie remarquable.

Ce n’était ni la première ni la dernière de mes désillusions quant à la médecine occidentale allopathique qui ne cherche pas ou ne veut pas chercher l’étiologie ou la cause des maladies.

« Tout se passe comme si, alors que vous avez un doigt pincé dans une porte, on vous donne :

  • Des Antalgiques pour la douleur
  • Des Antiseptiques, des Antibiotiques
  • Des Antiinflammatoires
  • Des Tranquillisants

Mais personne n’ouvre la porte »

Citation d’un médecin de Limay (1970)

L’industrie pharmaceutique ne fonctionne que tant que les gens sont malades elle n’a, donc, aucun intérêt à ce que l’on guérisse les patients.

Au même titre, l’industrie de l’armement fait son possible pour qu’il n’y ait pas la Paix.

La chélothérapie permet, en plus de son effet thérapeutique, de mettre en évidence des pollutions environnementales extrêmement graves et que l’on veut cacher.

Dans le film « Erin Brockovich », qui relate l’histoire, véridique, d’une héroïne, jouée par l’actrice Julia Roberts, il est clairement établi qu’une pollution des nappes phréatiques d’une ville des Etats Unis, par du Chrome hexavalent, avait généré un nombre très important de cancers.

La responsabilité avérée et démontrée de cette pollution, par une industrie locale, a abouti au plus grand dédommagement financier de toute l’histoire de l’industrie américaine.

Il est, bien certain, que les industries veulent, dès lors, plutôt, cacher les pollutions dont ils sont responsables, comme ça a été le cas à Minamata au Japon.

Je reviendrai en détails sur cette tragédie dans les chapitres suivants.