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Parmi les traitements les plus utilisées par la perma-médecine, respectueux de l’environnement et générateurs de multiples bienfaits, sans engendrer d’effets secondaires, il y a l’Aromathérapie qui, elle, nécessite des thérapeutes formés à cette discipline.

Cette forme de traitement, c’est l’utilisation des huiles essentielles issues de la distillation de plantes aromatiques.

J’ai utilisé cette méthode de traitement pendant des décades à la plus grande satisfaction de mes patients.
En particulier dans le domaine infectieux.

Un des livres qui m’a donné le plus d’information dans ce domaine est celui de P. Franchomme et du Dr. D. Penoël et qui s’intitule « L’Aromathérapie exactement ».

C’est une encyclopédie de l’utilisation thérapeutique des huiles essentielles.

On y retrouve un chapitre sur l’Aromatologie qui nous décrit la transformation de la plante aromatique à l’huile essentielle ainsi que l’analyse scientifique de chaque huile par Chromatographie.
Cela a permis aboutir au nouveau paradigme de l’aromathérapie :
Le ternaire « Matière-Energie-Information » qui constitue le trépied sur lequel repose cette thérapie.

L’histoire de l’Aromathérapie date de plusieurs milliers d’années.
Les trois grands berceaux de la civilisation aromatique furent l’Indus, la Chine et le bassin méditerranéen.
Le continent indien est une des régions les plus riches en plantes aromatiques.
Il y a plus de 7000 ans les eaux aromatiques y étaient connues et utilisées.
Certains écrits datant de 3000 ans relatent l’utilisation de la cannelle, de la myrrhe, de la cardamone, du coriandre et du gingembre dans certaines formules de bains ou de massages.

En Chine, 3500 ans avant notre ère, les bois aromatiques étaient utilisés comme encens.

C’est en Egypte, entre 3000 et 2000 avant notre ère que l’usage des plantes aromatiques atteint un développement important.
Les Hébreux et les Grecs faisaient une large consommation de substances odorantes naturelles.

Hippocrate lutta contre les épidémies et plus particulièrement contre la grande peste en faisant brûler un mélange de lavande, de romarin, d’hysope et de sarriette.

L’essence est douée de nombreuses fonctions dont celle de protéger la plante des agresseurs.
L’huile essentielle peut rendre à l’être humain des services au moins équivalents à ceux rendus à la plante par l’essence.

Les essences sont composées de différentes molécules comme des sesquiterpènes, des monoterpènes, des esthers, des aldéhydes etc.
Elles ont donc plusieurs actions différentes et synergiques.

Elles peuvent avoir des propriétés anti-infectieuses.
C’est le domaine le mieux étudié.
L’efficacité des huiles essentielles à neutraliser les bactéries n’est plus discutable et est démontrée quotidiennement par les aromatogrammes qui correspondent aux antibiogrammes pour les antibiotiques.

René-Maurice Gattefossé (1881-1950) considéré comme un des pères fondateurs de l’aromathérapie contemporaine a déjà publié en 1938 un ouvrage intitulé « Antiseptiques essentiels » qui démontre l’avancement considérable des études, à l’époque, dans le domaine des traitements anti-infectieux.
La découverte, quelques années plus tard, de la Pénicilline, par Alexander Fleming éclipsa ces travaux pourtant très bien étayés par des preuves scientifiques rigoureuses.

Les huiles essentielles peuvent également avoir des propriétés antifongiques ce qui aujourd’hui est particulièrement utiles vu la multiplication de mycoses et des candidoses, en grande partie induite par l’administration abusive des antibiotiques par le corps médical.
Dans ce cas l’administration de Melaleuca alternifolia peut nous rendre les plus grands services.
Cette HE (huile essentielle) est également antivirale, antiparasitaire, immunostimulante, analgésique, anti-inflammatoire, positivante et radioprotectrice.
Par cet exemple, est bien démontrée la multiplicité des actions positives d’une seule HE.

Dans le domaine des virus, des grippes saisonnières, des rhino-pharyngites, j’ai prescrit avec bonheur un mélange d’huiles essentielles d’eucalyptus radiata, de ravensara aromatica, de thym à thymol et thym à géraniol.
Les mamans des enfants qui me consultaient étaient, très souvent, tellement satisfaites de l’efficacité de ce mélange qu’elles me demandait des réserves de ce merveilleux « cocktail » qu’elles pouvaient administrer à leur progéniture dès les premiers symptômes d’une virose.

Je leur recommandais, bien évidemment, de respecter la posologie par rapport au poids de l’enfant.

Pour ce qui était du domaine pulmonaire, des bronchites, bronchiolites, asthmes ou autres, l’utilisation des cannelles ou de l’hysope officinale variété décombante étaient des plus utiles.
En dehors de ces actions anti-infectieuses les HE ont encore bien d’autres effets bénéfiques multiples comme on l’a vu ci-dessus avec l’exemple de Melaleuca alternifolia.
Elles peuvent être aussi mucolytiques, expectorantes, antispasmodiques, antalgiques, calmantes, hypnotiques, vasculotropes, hémostatiques, cicatrisantes, hépatoprotectrices etc.
On constate ainsi, l’infinie palette de bienfaits des huiles essentielles.
Mais, parce qu’il y a un mais, il est absolument essentiel, c’est le cas de le dire, de faire une formation en la matière, avant de prescrire des HE.
En effet, les HE peuvent également avoir des effets indésirables et une certaine toxicité.
Certaines HE ont des propriétés allergisantes, neurotoxiques, néphrotoxiques, hépatotoxiques.
Il est donc recommandé, vivement, de faire une école d’aromathérapie avant de se lancer dans la prescription de ces huiles merveilleuses au bénéfice d’actions curatrices extraordinaires.
On retrouve là, un des plus beaux « fleurons » de la perma-médecine avec toutes ses caractéristiques, une fois de plus, de respect de l’Homme et de la Nature sans générer de pollution ni de nuisance.

De surcroit, les essences aromatiques libèrent des odeurs extraordinaires qui vont générer, dans la plupart des cas, des états émotionnels positifs.
N’oublions pas que les huiles essentielles sont la base de tous les parfums.