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Pourquoi ce terme de permamédecine ?

Parce que par de multiples biais, la permaculture s’apparente à la vision de la médecine qui est mienne et que j’ai intitulée permamédecine.

Et la permaculture, qu’est-ce donc ?

La permaculture est une philosophie de vie basée sur trois piliers :

  • Le bien-être de l’Homme
  • La préservation de la Nature
  • Le partage équitable dans la société

C’est à la fin des années 1970 que deux australiens, Bill Mollison et David Holmgren, pionniers de la permaculture, constatent l’épuisement rapide des ressources naturelles, en particulier énergétiques ce qui met en danger l’avenir de l’humanité.

Ils publient un livre fondateur, en 1978 :

« Perma-culture 1, une agriculture pérenne pour l’autosuffisance et les exploitations de toutes tailles. »

La permaculture repose sur plusieurs fondements :

  • Le respect de la nature et de la vie sous toutes ses formes.
  • L’agriculture biologique qui n’utilise que des produits bio et non pas des pesticides chimiques et polluants, qui utilise une efficacité énergétique avec un travail plus rationnel, une reconversion des déchets, une baisse des consommations.
  • La gestion des forêts et des haies.
  • La collaboration avec les animaux.
  • La biodiversité avec l’utilisation du compagnonnage et les associations culturelles.
  • L’énergie renouvelable, éolienne et solaire.
  • L’Honnêteté, vis à vis de la nature et de l’Humanité, sans esprit mercantile.

En fait, comme l’ont si bien écrit Bill Mollison et David Holmgren, pour résumer la permaculture :

« La seule décision éthique, dans la vie, est de prendre la responsabilité de notre propre existence et de celles de nos enfants. »

La Permamédecine repose elle, sur des principes similaires :

  • Un respect des patients et de la vie sous toutes ses formes
  • Une écoute attentive, voire très attentive et une observation minutieuse des patients pour minimiser les examens complémentaires extrêmement onéreux et générateurs de nombreuses pollutions (laboratoires et radiologie)
  • Une utilisation de médicaments naturels autant que faire se peut
  • Le compagnonnage des plantes
  • Une meilleure gestion des médicaments dont une part importante est tout simplement jetée à la poubelle et qui va polluer la Nature
  • Une collaboration indispensable avec les bactéries comme les probiotiques, si nécessaires à une bonne fonction digestive, base de la santé
  • Une collaboration avec les médecines autres que l’allopathique comme l’homéopathie, l’acupunctures, la phytothérapie, l’oligothérapie etc.
  • Une honnêteté intellectuelle, sans esprit mercantile et un esprit critique vis-à-vis du consensus établi par les lobbys pharmaceutiques

Le monde doit changer d’attitude et la médecine en particulier.

Tout comme pour la permaculture, les mêmes règles devraient être établies pour la permamédecine :

  • Le respect et le bien-être de l’Homme
  • Le respect et la préservation de la Nature
  • Le respect et le partage avec toutes les facettes de la médecine et des thérapeutes qui les utilisent

Comme le dit Agnès de Souza, spécialiste d’ethnomédecine :

« La médecine qui œuvre pour la santé et veut être autre chose que la béquille d’une société malade, ne peut être qu’holistique ».

Il faut être bien conscient que :

  • 80% de la morbidité est aujourd’hui anthropogène.
  • 80 % de l’ensemble des maladies dont souffrent les gens sont la conséquence de nos conditions de vie

La recherche actuelle a mis en lumière l’atteinte du microbiote par la « malbouffe » et par la baisse du système immunitaire, conséquence du stress oxydatif, lié, en grande partie, à la pollution de l’eau de l’air et de la nourriture.

L’eau, l’air, la nourriture n’ont jamais contenu autant de métaux lourds dans toute l’histoire de l’humanité !

Cet affaiblissement du système immunitaire a aussi eu pour conséquences le développement des grandes pathologies infectieuses et non infectieuses comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies auto-immunes et le cancer.

Il existe une superposition d’intérêts socio-économiques qui tirent profit du système actuel.

L’économie de la maladie est un secteur juteux et c’est un euphémisme.

Dans un fameux rapport de 2005, la Chambre des communes du Royaume Uni posait un diagnostic sans détour :

« L’industrie pharmaceutique trahit ses devoirs et ses responsabilités à l’égard du public et des institutions.
Les grandes firmes se sont, de plus en plus, focalisées sur le marketing, plus que sur la recherche et elles exercent une influence omniprésente et persistante, non seulement sur la médecine et la recherche mais aussi sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques.(…)
C’est elle qui définit les programmes et la pratique médicale. (…)

Elle est maintenant hors de tout contrôle.
Ses tentacules s’infiltrent à tous les niveaux.
Il faut imposer de profonds changements.
Notre système de santé est, en fait, une économie de la maladie.
Tout le système est piloté au profit d’une industrie dont l’influence, les marges et les bénéfices sont hors de toute mesure.
Les médecins, les facultés de médecine et les hôpitaux sont, de facto, sous la coupe de ces groupes. »

En analysant les causes impliquées dans la foule des maladies évitables, on trouve 7 grandes catégories de facteurs :

  1. Pollutions multiples (métaux lourds, pesticides, particules fines etc.)
  2. La mauvaise alimentation.
  3. Le stress et les chocs affectifs.
  4. Le manque de sommeil.
  5. La sédentarité.
  6. Les médicaments.
  7. Les ondes électromagnétiques.

Parmi les multiples types de pollution, les particules fines, ce sont 430’000 morts et des dizaines de milliers de malades, chaque année.

Les pesticides, comme par exemple le glyphosate (Roundup), sont la première cause d’explosion des cas d’autisme et des maladies dégénératives.

Les produits chimiques toxiques, plus de 100’000 substances dangereuses circulent dans l’environnement.

La « malbouffe », principale cause de maladies, toutes catégories confondues.

Les médicaments et les traitements inutiles ou mal prescrits représentent la troisième cause de mortalité en Occident.

Le Professeur Philippe Even, doyen de la faculté de médecine Necker et le Professeur Bernard Debré, professeur d’urologie, vice-président de l’institut Necker ont écrit un grand livre qui s’intitule :

« Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux. »

Selon leurs conclusions, les médicaments tuent quatre fois plus que la route !

Les consortiums qui contrôlent, aujourd’hui la quasi-totalité de la production agricole, de l’alimentation, de la chimie, de l’énergie, des transports, des médias et des médicaments prospèrent sur nos cancers, nos infarctus, nos AVC, nos diabètes, nos Alzheimer, nos Parkinson et autres SEP.

En fonction de tout ce qui précède, m’est apparu comme évident, comme indispensable, comme fondamental d’élaborer le concept DOC, c’est à dire :

  • D, comme Détoxifier
    Comment peut-on soigner un patient intoxiqué ?
    Nous verrons, par la suite, que nous sommes tous intoxiqués, à plus ou moins grande échelle et que selon notre patrimoine génétique notre organisme est, à même ou non, de gérer cette pollution.
  • O, comme Optimaliser le système immunitaire, garant de notre intégrité et « clé de voûte » de la santé
  • C, comme faire Circuler

La circulation sanguine est, à l’évidence, extrêmement importante, c’est notre réseau “ routier” qui permet d’acheminer dans chaque cellule tout ce dont elle a besoin.

Savez-vous, à ce propos, que le système vasculaire est d’une longueur exceptionnelle.

En comptant les artères, les veines, les vaisseaux lymphatiques et les cinq milliards de capillaires on arrive à une dimension de 100’000 kilomètres, c’est à dire deux fois le tour de la terre, pour une seule personne !

La circulation concerne aussi celle de l’énergie, le Qi en médecine chinoise.

Le système DOC a été un des fondements de toute ma pratique et fait partie implicitement de la permamédecine.

La permamédecine se veut, également, une médecine de respect,

Une médecine éthique et une médecine de solidarité entre tous les acteurs de la médecine et les patients, étymologiquement, ceux qui souffrent.