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Depuis plusieurs décades, l’industrie pharmaceutique a pris les rênes du pouvoir dans le domaine de la médecine.

Dans le chapitre « la notion de Permamédecine », j’évoquais ce fameux rapport de la Chambre de Communes du Royaume Uni qui date déjà de 2005.

Je pense que pour conclure et mieux saisir à quelle point la médecine a perdu son pouvoir décisionnaire et par conséquent son identité, il n’est pas inutile d’en re-citer une partie :

« L’industrie pharmaceutique trahit ses devoirs et ses responsabilités à l’égard du public et des institutions.

Les grandes firmes se sont, de plus en plus, focalisées sur le marketing, plus que sur la recherche et elles exercent une influence omniprésente et persistante non seulement sur la médecine et la recherche mais aussi sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques (…)

C’est elle qui définit les programmes et la pratique médicale (…)
Notre système de santé est, en fait, une économie de la maladie. »

Ce rapport résonne, aujourd’hui, avec une intensité toute particulière puisque, durant cette épidémie de Covid 19, équivalente à une « grippe saisonnière » et non à une pandémie, ce sont les politiques, sous la houlette des pharmas, qui ont dictés aux médecins la manière dont il fallait traiter les patients !!
Cette main-mise de l’industrie pharmaceutique sur la médecine ne peut plus durer, elle n’est plus acceptable.

Pour sortir de ce « bourbier » où la médecine s’est enlisée, il faudra, en première intention, que cesse ce « diktat » intolérable de l’industrie pharmaceutique.

Il sera très important de rendre sa place à la médecine de proximité.

Il sera nécessaire que l’enseignement de la médecine comporte des cours d’empathie, de bienveillance et d’étiologie, la recherche des causes, et non pas seulement la formation de technocrates dispensant des médicaments « anti ».

L’alimentation devra être au cœur de notre formation puisque c’est le « carburant » de notre organisme.

Le maintien d’une bonne santé digestive et d’un système immunitaire fort devront être la préoccupation première de tout médecin qui se respecte.

Les médecines naturelles telles que la phytothérapie, l’aromathérapie, l’homéopathie et l’acupuncture devront retrouver leur droit de cité dans les facultés de médecine.

La Permamédecine jette un pont entre la médecine telle que la pratiquait le dr. Schweitzer et son respect immense de la vie, « un homme au service d’autres hommes » et la médecine de demain, qui, délestée du poids incommensurable de l’industrie pharmaceutique, permettra, je l’espère, ardemment, de rendre ses lettres de noblesse à l’Art Médical.