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(Titre d’un livre du Dr. Thomas E. Lévy)

L’acide ascorbique ou acide oxo-3-gulofuranolactone est un acide organique ayant des propriétés antioxydantes.

Il est présent sous forme d’acide L-ascorbique ou vitamine C dans les citrons, les jus de fruits et les légumes frais.

Le nom ascorbique vient du grec signifiant antiscorbut.

Le scorbut est une maladie due à une déficience en vitamine C.
Les symptômes du scorbut sont une asthénie, un amaigrissement, des manifestations bucco-dentaires, une gingivite avec hémorragie, une perte de dents, des éruptions cutanées etc. qui peuvent aller jusqu’à la mort du patient.

L’acide ascorbique est un réducteur, c’est à dire qu’il donne un ou plusieurs électrons d’où son action antioxydante.

L’acide ascorbique est majoritairement sous sa forme stable « énolique » (abondamment pourvue en électrons qui réagit vite avec les réactifs électrophiles).

La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqué dans un certain nombre de réactions physiologiques.
Elle est requise dans la synthèse du collagène, des globules rouges et contribue au système immunitaire.
Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption.

Historiquement, au 5ème siècle av. J.C, Aristote connaissait déjà les symptômes du scorbut.

En 1227, Gilbert de Acquila recommande aux marins d’embarquer des stocks de fruits et de légumes frais pour prévenir le scorbut.
Mais, ce n’est qu’au 18ème siècle que l’on découvre que la consommation de citrons prévient cette maladie.

Linus Carl Pauling ( 1901-1994), chimistes et physicien américain fut un des premiers chimistes quantiques et reçut le prix Nobel de chimie en 1954.
Il a été considéré comme un des plus grands penseurs et visionnaires du millénaire et comparé à Galilée, Newton et Einstein.
Il fut un des fondateurs de la médecine orthomoléculaire et c’est lui qui a popularisé l’utilisation de la vitamine C.

Il reçut aussi le Prix Nobel de la Paix 1962 pour sa campagne contre les essais nucléaires devenant ainsi une des deux seules personnes à avoir reçu un prix Nobel dans deux catégories différentes. L’autre étant Marie Curie.

Le Docteur Matthias Rath qui travailla avec Linus Pauling a écrit :

« La plupart des maladies, endémiques actuellement ne sont pas des maladies.
Elles sont la conséquence inévitable d’un manque, pendant des années, de vitamines et d’autres substances naturelles alors que ces substances remplissent des fonctions essentielles du métabolisme dans des millions de cellules de l’organisme.
Les infarctus, hémorragies cérébrales, problèmes d’hypertension, les insuffisances cardiaques, les complications du diabète et autres maladies feront bientôt partie du passé. »

Malheureusement, les prédictions de ce médecin sont restées lettre morte dès lors que lui, aussi, grand prescripteur de vitamines C, a été victime de la « chasse aux bons médecins » par l’industrie.

La vitamine C, c’est la vie.

Dans un livre intitulé « Vaincre douleurs et stress, vous n’imaginez pas ce que la vitamine C peut faire pour vous. », le Docteur Gilbert H. Crussol décrit les très nombreux effets favorables de la vitamine C et les effets néfastes du manque de vitamine C :

« La vitamine C assure la résistance et la protection de l’organisme, de ses organes et de ses tissus.(…)
La vitamine C active de nombreux mécanismes immunitaires et permet ainsi une meilleure protection contre la grippe, les bronchites, les problèmes respiratoires et autres infections virales (…)
La vitamine C est essentielle pour la santé du cœur, du système vasculaire, artères, veines, capillaires elle régule la perméabilité et assure la résistance des capillaires.(…)
Elle est la substance utilisée par l’organisme pour assurer la souplesse du globe oculaire et donc l’accommodation. »

La vitamine C est également la substance utilisée par l’organisme pour lutter contre les effets néfastes du stress.

L’animal qui a encore la possibilité de synthétiser la vit C, ce que nous avons perdu, fait de la vitamine C, en flux continu, dans des situations de stress.

Il est donc évident que chez les patients cancéreux une supplémentation majeure en vitamine C (au moins 10 grammes par jour) est indispensable.
Et je ne parle pas des perfusions de vitamine C de 50 grammes et plus que j’ai moi-même utilisé et dont les résultats sont remarquables.

Le Docteur Thomas E. Lévy, dans son livre extraordinaire sur la vitamine C étayé par une bibliographie et des références de 60 pages écrit ceci :

« Les doses élevées de vitamines C tuent les cellules cancéreuses.
L’une des propriétés étonnantes de la vitamine C tient en ce qu’elle peut protéger les cellules saines tout en provoquant simultanément et sélectivement la mort cellulaire rapide des cellules cancéreuses.
Récemment encore, le mécanisme de cette fonction apparemment contradictoire était un mystère.
Mais maintenant, nous savons comment. Voici le secret…

Les cellules cancéreuses diffèrent des cellules saines de plusieurs façons qui les rendent vulnérables à la vitamine C.
Voici deux des plus importantes.

1/ Les cellules cancéreuses (et de nombreux pathogènes) accumulent des niveaux très élevés de fer libre.

2/ Les cellules cancéreuses ne produisent pas de quantité significative d’une enzyme protectrice (catalase) ce qui entraine l’accumulation intracellulaire de peroxyde d’hydrogène dans lesdites cellules cancéreuses.

En présence de vitamine C, le fer libre produit, à partir du peroxyde d’hydrogène, une puissante substance, appelée le radical hydroxyle et ce, via une voie biochimique connue comme la réaction de Fenton.

Ce « radical hydroxyle », pro-oxydant agressif est la substance la plus toxique connue de l’homme, car elle va détruire toute molécule à laquelle elle sera exposée.

Heureusement, dans les cellules saines, il y a peu de d’activité de réaction de Fenton, puisque les niveaux normaux de catalase maintiennent les niveaux de peroxyde d’hydrogène très bas et qu’il existe très peu de fer libre également. (…)

La vitamine C est l’agent chimiothérapeutique par excellence :
Elle améliore et protégé la santé des cellules normales tout en produisant la plus toxique des substances à l’intérieur des cellules cancéreuses ! »

En fonction de tous les bienfaits de la vitamine C exposés brièvement ci-dessus, de plus de 50'000 études indexées dans la littérature médicale par « PubMed » sur les qualités impressionnantes de la vitamine C, on peut être, pour le moins, surpris et c’est un euphémisme, que la médecine traditionnelle ne s’intéresse pas plus à la vitamine C voir la dénigre systématiquement.
Mais cela est moins étonnant sachant que la vitamine C ne peut pas faire l’objet d’un brevet et qu’elle est extrêmement bon marché.
Elle est dès lors tout à fait négligeable pour l’industrie et ne doit pas être utilisée d’autant plus qu’elle apporte de très nombreux bienfaits.

Parmi eux j’aimerais encore vous faire part de sa capacité à stimuler le système immunitaire ce qu’il faut, en tout temps, chercher à faire comme nous l’avons vu précédemment.
La clé de voûte de la santé c’est le système immunitaire.

La vitamine C, en plus de son incroyable capacité à donner des électrons et de son effet anti-oxydant, a un effet anti microbien puissant.

La vitamine C augmente la production d’interférons (réf 1-6)
Les interférons sont une partie importante de notre système de défense.
Le corps en produit lorsque la présence d’agents pathogènes, virus, bactéries ou parasites est détectée.

La vitamines C améliore la fonction des phagocytes (réf 7-11).
Les phagocytes, un type de globules blancs, « mangent » les agents pathogènes.
La vitamine C stimule la production d’oxyde nitrique par les phagocytes (réf 12-13). L’oxyde nitrique tue les agents pathogènes capturés par les phagocytes.

La vitamine C se concentre spécifiquement dans les globules blancs (réf 14-15). Ceux-ci peuvent avoir des concentrations de vit C 80 fois plus élevée que la concentration du plasma.
Par là même ces globules blancs migrants vers les foyers infectieux assurent un apport optimal de vitamine C.

La vitamine C améliore la réponse immunitaire à médiation cellulaire. Celle-ci active les macrophages, les cellules tueuses naturelles et les lymphocytes T spécifiques de l’antigène, qui attaquent tout ce qui est perçu comme un agent infectieux étranger.

Voici quelques-unes des actions synergiques de la vitamines C et qui la rendent indispensable au maintien d’un système immunitaire fort garant de notre bonne santé.

Une bonne partie des éléments susmentionnés sont tirés du livre « la Panacée originelle, la vitamine C » du Docteur Thomas E. Lévy.

La vitamine C devrait se retrouver dans notre alimentation qui est, nous l’avons déjà vu, notre carburant.
Et, vu son importance, il est indispensable d’avoir une nourriture issue de cultures de qualité réalisées avec responsabilité, éthique et honnêteté comme la permaculture.

La vitamine C est indiscutablement un des joyaux de la permamédecine.


Références :

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